s Bancs sableux de l'Espiguette fait l'objet de nombreuses convoitises : pêche professionnelle, nautisme, etc. L'urbanisation du littoral, couplée à la construction de Port-Camargue, a engendré une pression importante sur le milieu. L'explosion démographique du bassin versant (en sus de la pression estivale), à laquelle s'ajoute le développement économique du site, sont autant de pressions anthropiques susceptibles de modifier le milieu, et de lui nuire.
Les habitats d'intérêt communautaires présents sur le site (les sables fins de haut niveau, les sables bien calibrés et les sables grossiers sous influence des courants de fonds) interrogent cependant la majorité des acteurs interrogés. En effet, mettre en place des outils de protection du milieu pour des habitats tels que des herbiers de posidonies est davantage compréhensible aux yeux des acteurs que de protéger des fonds sableux. Malgré cette incompréhension, les acteurs semblent avoir des attentes de cet outil, et ont présenté un intérêt certain (lors des enquêtes pour la réalisation de ce diagnostic socio-économique), qui sera à pérenniser pour mener à bien la concertation, élément incontournable à la bonne mise en oeuvre de Natura 2000.
Le diagnostic écologique, via un croisement entre la valeur patrimoniale et les risques/menaces de chaque habitat d'intérêt communautaire, a évalué et hiérarchisé les enjeux de conservation. Les sables fins de haut niveau (habitat privilégié des tellines) et les sables fins biens calibrés (réservoir d'espèces économiquement valorisables par l'activité de pêche) sont caractérisés comme des habitats présentant des enjeux de conservation moyen à fort. A contrario, les sables médiolittoraux présentent un enjeu de conservation faible. Les principales menaces qui pèsent sur leur conservation peuvent être classées en quatre catégories :
- Les phénomènes naturels : érosion, accrétion ;
- La lutte contre l'érosion : dragage, réensablement, épis, enrochements artificiels ;
- Les activités anthropiques : plaisance, pêche, aménagements littoraux, tourisme ;
- Les changements climatiques globaux : élévation de la température des eaux ;
- La qualité des eaux : dragage, réensablement, activités portuaires.
Ces enjeux de conservation, ainsi que les risques et menaces évoqués au sein de ce document (piétinement, dragage, chalutage illégal, etc.) seront à discuter avec l'ensemble des acteurs.
s Bancs sableux de l'Espiguette fait l'objet de nombreuses convoitises : pêche professionnelle, nautisme, etc. L'urbanisation du littoral, couplée à la construction de Port-Camargue, a engendré une pression importante sur le milieu. L'explosion démographique du bassin versant (en sus de la pression estivale), à laquelle s'ajoute le développement économique du site, sont autant de pressions anthropiques susceptibles de modifier le milieu, et de lui nuire.
Les habitats d'intérêt communautaires présents sur le site (les sables fins de haut niveau, les sables bien calibrés et les sables grossiers sous influence des courants de fonds) interrogent cependant la majorité des acteurs interrogés. En effet, mettre en place des outils de protection du milieu pour des habitats tels que des herbiers de posidonies est davantage compréhensible aux yeux des acteurs que de protéger des fonds sableux. Malgré cette incompréhension, les acteurs semblent avoir des attentes de cet outil, et ont présenté un intérêt certain (lors des enquêtes pour la réalisation de ce diagnostic socio-économique), qui sera à pérenniser pour mener à bien la concertation, élément incontournable à la bonne mise en oeuvre de Natura 2000.
Le diagnostic écologique, via un croisement entre la valeur patrimoniale et les risques/menaces de chaque habitat d'intérêt communautaire, a évalué et hiérarchisé les enjeux de conservation. Les sables fins de haut niveau (habitat privilégié des tellines) et les sables fins biens calibrés (réservoir d'espèces économiquement valorisables par l'activité de pêche) sont caractérisés comme des habitats présentant des enjeux de conservation moyen à fort. A contrario, les sables médiolittoraux présentent un enjeu de conservation faible. Les principales menaces qui pèsent sur leur conservation peuvent être classées en quatre catégories :
- Les phénomènes naturels : érosion, accrétion ;
- La lutte contre l'érosion : dragage, réensablement, épis, enrochements artificiels ;
- Les activités anthropiques : plaisance, pêche, aménagements littoraux, tourisme ;
- Les changements climatiques globaux : élévation de la température des eaux ;
- La qualité des eaux : dragage, réensablement, activités portuaires.
Ces enjeux de conservation, ainsi que les risques et menaces évoqués au sein de ce document (piétinement, dragage, chalutage illégal, etc.) seront à discuter avec l'ensemble des acteurs.
Un outil de gestion concertée
des eaux et des milieux aquatiques
Le Contrat de delta Camargue a pour objectif de
mettre en place cette gestion globale et partagée
de l'eau dans le respect mutuel des différents acteurs
utilisateurs et le respect collectif des milieux
naturels dont dépend une bonne part de l'économie
du territoire (tourisme, élevage, chasse, pêche…).
Le Contrat de delta Camargue, porté par le Comité
de delta et animé par le Parc naturel régional de Camargue,
vise à améliorer de façon concertée la gestion
actuelle de l'eau dans le souci de préserver la ressource,
les milieux naturels et l'économie locale. Son
avancement se heurte toutefois à des tensions parfois
contradictoires entre enjeux politiques, héritage social
et culturel, besoin d'avancer vers une sécurisation
du territoire face au risque d'inondation, et vers une
vision cohérente et partagée de la gestion de l'eau
au regard des politiques territoriales et européennes.
Initié en 2003 et s'appuyant sur un diagnostic local,
le Contrat de delta est l'outil de mise en oeuvre d'un
programme d'actions répondant aux exigences de
la Directive cadre sur l'eau et du SDAGE 2010-2015
(Schéma directeur d'aménagement et de gestion des
eaux) établi pour le bassin Rhône-Méditerranée, qui
instaurent un nouveau cadre pour la gestion des milieux
aquatiques, assorti d'obligations de résultats.
Relancé en 2009, le Contrat de delta Camargue répond
à un enjeu de niveau européen : le bon état
écologique et chimique des eaux d'ici à 2021.
Le Contrat de delta Camargue vise donc à rendre plus
opérationnelles les grandes orientations du SDAGE.
Il permet d'y répondre de façon plus ambitieuse et
de répondre également à des objectifs propres à ce
territoire.
Un outil de gestion concertée
des eaux et des milieux aquatiques
Le Contrat de delta Camargue a pour objectif de
mettre en place cette gestion globale et partagée
de l'eau dans le respect mutuel des différents acteurs
utilisateurs et le respect collectif des milieux
naturels dont dépend une bonne part de l'économie
du territoire (tourisme, élevage, chasse, pêche…).
Le Contrat de delta Camargue, porté par le Comité
de delta et animé par le Parc naturel régional de Camargue,
vise à améliorer de façon concertée la gestion
actuelle de l'eau dans le souci de préserver la ressource,
les milieux naturels et l'économie locale. Son
avancement se heurte toutefois à des tensions parfois
contradictoires entre enjeux politiques, héritage social
et culturel, besoin d'avancer vers une sécurisation
du territoire face au risque d'inondation, et vers une
vision cohérente et partagée de la gestion de l'eau
au regard des politiques territoriales et européennes.
Initié en 2003 et s'appuyant sur un diagnostic local,
le Contrat de delta est l'outil de mise en oeuvre d'un
programme d'actions répondant aux exigences de
la Directive cadre sur l'eau et du SDAGE 2010-2015
(Schéma directeur d'aménagement et de gestion des
eaux) établi pour le bassin Rhône-Méditerranée, qui
instaurent un nouveau cadre pour la gestion des milieux
aquatiques, assorti d'obligations de résultats.
Relancé en 2009, le Contrat de delta Camargue répond
à un enjeu de niveau européen : le bon état
écologique et chimique des eaux d'ici à 2021.
Le Contrat de delta Camargue vise donc à rendre plus
opérationnelles les grandes orientations du SDAGE.
Il permet d'y répondre de façon plus ambitieuse et
de répondre également à des objectifs propres à ce
territoire.
1. CONTEXTE ET METHODE 3
1.1. La directive « Habitats », la directive « Oiseaux » et le réseau Natura 2000 3
1.2. Le document d'objectifs 3
1.2.1. Définition et rôle du document d'objectifs 3
1.2.2. Organigramme administratif et technique pour les sites FR9301596 et FR9312001 3
1.3. Organisation du travail 3
1.3.1. Planning global 3
1.3.2. La concertation 3
2. PRESENTATION GENERALE DES SITES 3
2.1. Localisation et description générale des sites 3
2.2. Les secteurs géographiques concernés par le DOCOB 3
2.2.1. La vallée des Baux 3
2.2.2. Les marais de Raphèle 3
2.2.3. L'étang des Aulnes 3
2.2.4. La mare de Lanau 3
2.2.5. Les marais du Vigueirat, du Landre et des Coustières de Crau au sud de Mas-Thibert 3
2.2.6. Les espaces agricoles du Grand Plan du Bourg 3
2.2.7. L'étang de l'Oiseau et les anciens salins du Caban et du Relai 3
2.3. Géomorphologie 3
2.4. Climatologie 3
2.5. Hydrologie 3
2.5.1. Les eaux de surfaces 3
2.5.2. Les eaux souterraines 3
2.5.3. Les zones humides 3
2.5.4. Les usages de l'eau 3
2.5.5. La qualité des eaux 3
2.5.6. La pollution du Landre par les plastiques 3
2.5.7. Les sources de pollution 3
2.6. Le contexte administratif 3
2.7. Inventaires et protections du patrimoine naturel 3
2.7.1. Les inventaires du patrimoine naturel 3
2.7.2. Les espaces naturels protégés 3
3. LE PATRIMOINE NATUREL 3
3.1. Inventaire des habitats 3
3.1.1. Méthodologie d'inventaire et de cartographie 3
3.1.2. Caractéristiques générales du site en terme d'habitats 3
3.1.3. Occupation par secteurs des habitats les plus remarquables 3
3.1.4. Description des habitats d'intérêt communautaire 3
3.1.5. Hiérarchisation des habitats 3
3.1.6. Localisation des priorités de conservation 3
3.2. Inventaires faunistiques 3
3.2.1. Les chiroptères 3
3.2.2. Autres mammifères 3
3.2.3. Les reptiles 3
3.2.4. Les amphibiens 3
3.2.5. Les poissons 3
3.2.6. Les libellules 3
3.2.7. Les invertébrés aquatiques 3
3.2.8. Les oiseaux 3
3.2.9. Tableaux de croisement des habitats et des espèces 3
3.3. Inventaires floristiques 3
3.3.1. Méthode d'inventaire et résultats 3
3.3.2. Espèces de l'annexe 2 de la directive Habitats 3
4. ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE 3
4.1. La population 3
4.2. L'agriculture 3
4.2.1. Exploitations et Surface Agricole Utilisée 3
4.2.2. Systèmes de production : entre élevage extensif et culture végétale intensive 3
4.2.3. Utilisation du sol : fourrages et céréales 3
4.2.4. La production animale 3
4.2.5. L'irrigation 3
4.2.6. Qualité et origine des produits 3
4.2.7. Tourisme et diversification 3
4.2.8. Valorisation des productions : une agriculture de qualité. 3
4.3. Aménagement, développement du territoire et projets 3
4.3.1. Les Plans d'Occupation des Sols et Plans Locaux d'Urbanisme 3
4.3.2. Le développement urbain 3
4.3.3. La Zone industrialo-portuaire de Fos 3
4.3.4. Les parcs éoliens 3
4.3.5. Les autres zones d'activité économique 3
4.3.6. Les réseaux routiers et ferrés 3
4.3.7. Les réseaux d'eau 3
4.3.8. Le traitement des déchets 3
4.3.9. Les aménagements hydrauliques 3
4.3.10. Intercommunalité et territoires de projet 3
4.4. Autres activités, activités de loisirs et fréquentation 3
4.4.1. La chasse 3
4.4.2. La pêche de loisir et la pêche professionnelle 3
4.4.3. La coupe du roseau 3
4.4.4. Fréquentation touristique 3
4.4.5. Promenades et randonnées pédestres 3
4.5. Le patrimoine historique et rural 3
5. LES ENJEUX GENERAUX DES SITES NATURA 2000 3
6. LES OBJECTIFS DE CONSERVATION ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE 3
GLOSSAIRE 3
BIBLIOGRAPHIE 3