Le costumePorté lors des fêtes ou des cérémonies, il existe aujourd’hui trois types de costume d’Arlésienne : le costume « en cravate », le costume « en ruban » et le costume « de cérémonie » réservé aux mariages et aux grandes occasions. Le costume « en cravate », ou costume de Mireille, est notamment porté par En 1930, afin de célébrer le centenaire de la naissance de Frédéric Mistral, le comité des Fêtes d’Arles décide de l'élection de la première reine d'Arles. Acceptée et reconnue par les élus et les habitants du Pays d’Arles, elle est la représentante officielle de la langue, des coutumes et des traditions du peuple provençal. Depuis 1930, vingt trois reines se sont succédées. La Reine et ses Demoiselles d’Honneur ont un rôle actif dans la plupart des manifestations populaires. La tenue de gardian se compose d’un pantalon en "peau de taupe" généralement de couleur beige, gris ou marron et orné sur le côté d'un mince galon noir. Il se porte avec une chemise de couleur vive, imprimée de petits motifs dont le col est fermé par une cravate ou une cordelière. Lors des représentations et des cérémonies, le gardian porte également une veste de velours noir, doublée de soie cramoisie, et un chapeau de feutre à large bord, appelé « Valergues ».
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Les manadiers-poètes de CamargueLe Marquis de BaroncelliToute sa vie durant, le Marquis de Baroncelli mènera de nombreux combats pour les peuples opprimés. En 1935, il permettra l’officialisation de la participation des gitans au pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Par ailleurs, il suscitera la création ou la formalisation de symboles représentant l’identité de la Camargue : croix de Camargue, costume de gardian…
Joseph d’ArbaudJoseph d’Arbaud, particulièrement connu pour son oeuvre «la Bête du Vaccarès», est un poète apprécié, qui évoquait dans ses écrits une Camargue profonde et pure.
Carle NaudotCarle Naudot (1880-1948), surnommé « Lou Camarguen », membre de la Société d’ethnographie française, du Félibrige et de la Nacioun Gardiano, a lui aussi défendu et vivifié les traditions camarguaises, par l’écriture et la photographie. Il a laissé deux ouvrages d’un grand intérêt ethnographique : « le seden » et « Camargue et gardians », ainsi que de nombreux clichés, dont des portraits, des paysages, des scènes de la vie quotidienne mais aussi des évènements tels que la construction du bac de Barcarin ou la disparition du phare de Faraman. Il est le premier véritable ethnographe de la Camargue, essentiellement gardiane, et est reconnu comme tel, garant, par son travail, de son authenticité.
Certains des ouvrages cités sont en vente à la boutique du Musée de la Camargue |