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Les savoir-faire

Jadis, les pâtres et les gardians passaient leurs veillées à graver les cornes des taureaux, dont ils faisaient des poires à poudre ou des flacons à huile d’olive. Les motifs évoquaient alors le soleil, le taureau, la croix des Saintes… Les colliers de sonnailles, les clavettes et les mourrau étaient également richement décorés. Aujourd’hui, l’art populaire camarguais a disparu.

Cependant, certains savoir-faire, surtout liés à la bouvine, continuent d’être transmis. Quelques manadiers détiennent les secrets de la fabrication du seden, et tentent encore de les transmettre à de rares passionnés : ce lasso, fait de cordes de crin tressées, est un outil traditionnel, référent de la part équestre de la bouvine. Considéré, pour sa fabrication artisanale, comme un objet d’art, il n’est aujourd’hui fabriqué que de manière industrielle, notamment en raison de la rareté de sa matière première : le crin de jument.

D’autres techniques et savoir-faire traditionnels ont moins de chance : la confection des toits en roseau,la récolte manuelle de la fleur de sel, la fabrication des crochets de raseteurs, des tridents, des selles camarguaises, le travail de l’osier, le maniement de la partègue et l’utilisation du nego-chin tendent àdisparaître au profit de fabrications massives, voire industrielles, et de l’utilisation de matériels et matériaux moins onéreux, plus simples, ou adaptés à un nouveau mode de vie.

Quant à la monte gardiane, indissociable de l’élevage extensif camarguais, elle a cependant évolué vers « l’équitation camargue », tout en restant une monte de travail authentique. Elle est aujourd’hui officiellement reconnue par la Fédération Française d’Equitation.

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Les manadiers-poètes de Camargue

Le Marquis de Baroncelli

Toute sa vie durant, le Marquis de Baroncelli mènera de nombreux combats pour les peuples opprimés. En 1935, il permettra l’officialisation de la participation des gitans au pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer. Par ailleurs, il suscitera la création ou la formalisation de symboles représentant l’identité de la Camargue : croix de Camargue, costume de gardian

 

Joseph d’Arbaud

Joseph d’Arbaud, particulièrement connu pour son oeuvre «la Bête du Vaccarès», est un poète apprécié, qui évoquait dans ses écrits une Camargue profonde et pure.

 

Carle Naudot

Carle Naudot (1880-1948), surnommé « Lou Camarguen », membre de la Société d’ethnographie française, du Félibrige et de la Nacioun Gardiano, a lui aussi défendu et vivifié les traditions camarguaises, par l’écriture et la photographie. Il a laissé deux ouvrages d’un grand intérêt ethnographique : « le seden » et « Camargue et gardians », ainsi que de nombreux clichés, dont des portraits, des paysages, des scènes de la vie quotidienne mais aussi des évènements tels que la construction du bac de Barcarin ou la disparition du phare de Faraman. Il est le premier véritable ethnographe de la Camargue, essentiellement gardiane, et est reconnu comme tel, garant, par son travail, de son authenticité.

 

Certains des ouvrages cités sont en vente à la boutique du Musée de la Camargue

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Parc naturel régional de Camargue - Mas du Pont de Rousty - 13200 Arles - Tél. 04.90.97.10.40 - contact@parc-camargue.fr

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