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Les marais

Ces milieux, généralement alimentés en eau douce ou peu salée par un réseau de canaux, les « roubines », possèdent une physionomie variée. Les plus profonds, autour des grands étangs par exemple (Scamandre, Vaccarès), sont dominés par le roseau  —  leur intérêt est alors surtout ornithologique (canards en hiver, hérons et passereaux au printemps). S’il est moins profond, le marais est colonisé par les iris, les joncs ou s’il s’assèche fréquemment par une flore très remarquable adaptée aux contrastes hydriques. La maîtrise des eaux dans les marais conduit à une gestion des niveaux souvent déterminée par les exigences de la chasse au gibier d’eau, parfois par celle de la conservation de la faune et de la flore, voire de la coupe du roseau.

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Le sel : l'élément fondamental du fonctionnement écologique de la Camargue

Le sel constitue, de par sa présence, l’originalité principale de l’ensemble du territoire camarguais. Malgré les possibilités d’aménagements à disposition de l’homme, notamment hydrauliques, c’est le sel qui conditionne toujours aujourd’hui en grande partie l’occupation du sol et la répartition des usages.
L’influence du sel s’exerce d’une part au niveau des échanges des eaux de surface, et d’autre part par l’intermédiaire des eaux phréatiques salées présentes à faible profondeur sur la quasi-totalité de la Camargue.

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Les variabilités dans les cycles de l'eau

L’autre originalité des milieux camarguais est due à la variabilité intra-annuelle des cycles de l’eau. L’essentiel des apports d’eau douce liés aux précipitations ont lieu à l’automne et au printemps.
Par contre, l’été est marqué par une évapotranspiration très importante ce qui conduit à un assèchement des sols. Ces variations saisonnières sont d’une importance fondamentale dans l’originalité des milieux naturels et des peuplements de Camargue. Aux cycles à l’intérieur d’une année moyenne, se rajoute une autre variation due aux années entre elles. Même si les précipitations annuelles moyennes sont de 550 mm, celles-ci peuvent passer de 300 à 900 mm selon les années.
Ce type de variation inter-annuelle, tant qu’elle reste dans des niveaux raisonnables, est également un facteur favorable en terme de biodiversité et fondamental pour la dynamique des milieux naturels. Par exemple, une sansouire permettra le développement d’une flore annuelle très différente en fonction des caractéristiques climatiques de l’année précédente (humide ou sèche).

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L'influence du sol sur la répartition des milieux en Camargue

Les caractéristiques physiques des sols et la micro topographie influent également la répartition des milieux. Les sols bas situés en dessous du niveau moyen de la mer restent inondés et constituent les paysages de marais et d’étangs. Les sols sableux quant à eux, sont occupés par des espèces adaptées (oyat, chiendent, pin pignon…) ou des cultures identitaires (vignoble des sables). Les terres dites «hautes» positionnées sur le sommet des anciens bourrelets alluviaux, sont occupées par des cultures céréalières, des prairies, des vergers…

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Parc naturel régional de Camargue - Mas du Pont de Rousty - 13200 Arles - Tél. 04.90.97.10.40 - contact@parc-camargue.fr

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