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La bouvine

Les savoir-faire sont très riches dans le monde de l’élevage des taureaux (la Bouvine) et adaptés aux exigences du jeu. L’élevage des bovins de race camarguaise s’accompagne depuis longtemps de jeux avec les bêtes dans la cour des mas. De là est née la Course camarguaise ou course à la cocarde dont l’enjeu est de décrocher des attributs (cocarde, ficelles, glands) attachés entre les cornes du taureau. Ce loisir très prisé aujourd’hui a conduit à la sélection d’animaux combatifs qui acquièrent, au fil des manifestations, une expérience du jeu. Présentés dans de multiples courses, les meilleurs taureaux cocardiers accèdent au rang de véritables « stars ».

Le monde de l'élevage des taureaux et de chevaux de race Camargue

L'élevage bovin, pour lequel la mécanisation de l'agriculture aurait pu être fatale, connaît au contraire, dès la deuxième moitié du 19e siècle, un regain de faveur. Au-delà de ses aspects économiques, l’élevage des taureaux joue un rôle primordial dans la vie sociale et culturelle locale. Incontournables, les taureaux sont essentiellement utilisés pour animer les fêtes locales, les jeux taurins et la course camarguaise. Le « biòu », le taureau, est le référent par excellence de l’amateur de tauromachie. Le terme, qui n’est jamais traduit par boeuf, désigne les animaux combattant dans la course libre. Il représente l’animal sauvage, indomptable, et fait l’objet d’une véritable foi, « la fe di biòu ».

L’élevage du cheval Camargue est absolument indissociable de celui du taureau. L’intérêt suscité aujourd’hui par les gardians est le fruit d’une évolution récente, provoquée essentiellement par la renaissance mistralienne et son application en Camargue par le marquis de Baroncelli et Joseph d’Arbaud. Les jeux et les spectacles taurins dépassent le cadre de la Camargue, mais il existe cependant dans la tauromachie provençale des caractères typiquement camarguais, tels l’abrivado et la bandido, arrivée et départ au galop, dans un village, des taureaux destinés à la course et encadrés par des gardians à cheval. De nos jours, l’usage systématique du camion pour le transport des taureaux, et les règles de sécurité de plus en plus strictes ont fait évoluer le caractère de ces manifestations. Malgré tout, elles restent des référents festifs, symboliques de l’identité camarguaise.
Les objets et outils liés à la bouvine sont également très représentatifs : le harnachement camarguais, et particulièrement la selle Camargue, apparue dès le 13è s ; le trident, outil et emblème du gardian, le crochet de raseteur

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La course camarguaise

La course libre ou course à la cocarde devenue course camarguaise, fait intervenir des taureaux de la « raço di bioù ». Née des jeux organisés anciennement par les gens des mas, elle s'est progressivement codifiée et transformée en un véritable spectacle. De jeu populaire, la course camarguaise est devenue un sport officiel en 1975. Elle se pratique en Languedoc (Gard, Hérault) et en Provence (Bouches-du-Rhône) de mars à novembre. Chaque course compte six à sept taureaux. Les raseteurs, en tenues blanches, à l’aide deleurs crochets et assistés de leurs tourneurs, essaient de lui ôter la cocarde, les glands et les ficelles fixés sur le front et sur les cornes. La course camarguaise est une activité très populaire qui draine un important public.

Voir le site de la Fédération française de course camarguaise

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Le gardian, symbole de l'identité camarguaise

L’intérêt suscité aujourd’hui par les gardians est le fruit d’une évolution récente, provoquée essentiellement par la renaissance mistralienne et son application en Camargue par le marquis de Baroncelli et Joseph d’Arbaud.

Lire : Les gardians de Camargue

Couverture de l'ouvrage

En trois cents pages, l’auteur retrace l’évolution du « métier de gloire » du gardian à pied jusqu’au cavalier moderne. Il présente les différentes facettes de cette passion qui mène des gardians amateurs à passer leur temps libre dans une manade pour vivre leur passion  et des gardians  professionnels à faire de leur passion un métier .Cet ouvrage, fruit d’un méticuleux et amoureux travail de collecte et d’interviews, a associé nombre de gardians de Camargue, amateurs et professionnels, qui disent à la fois la beauté et l’exigence de leur passion.

Annelyse Chevalier, Courrier du Parc n° 56, Edition du Parc naturel régional de Camargue 300 pages, 100 photographies, en vente au Musée de la Camargue

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