Depuis 1859, la "digue à la mer" protège les terres des incursions marines. Les échanges entre la mer et l'intérieur des terres ne se font qu'à travers despertuis. Les pertuis de La Fourcade et de la Comtesse sont fonctionnels tandis que celui de Rousty s'est ensablé. Là, la manipulation de vannes détermine la salinité et les niveaux d'eau de milliers d'hectares (étang du Vaccarès, étangs "inférieurs") autour desquels les enjeux sont variés.
Un même geste, l'ouverture des vannes, conduit à des situations contraires selon les niveaux d'eau et le sens du vent :
- Par vent du nord et haut niveau des étangs, le delta se vide de son eau et de son sel vers la mer.
Par vent du sud et haut niveau marin, les étangs se remplissent et se resalent.
Ainsi, la manipulation des vannes de la "digue à la mer" résulte-t-elle d'intérêts variés, agricoles, halieutiques, de conservation de la nature, de sécurité publique. C'est pourquoi une concertation est indispensable. Elle est animée par le Parc naturel régional au sein d'une "Commission exécutive de l'eau" où tous ces intérêts sont représentés. Dans un tel contexte, un garde est chargé d'assurer, sur le terrain, la surveillance et les opérations d'ouverture et de fermeture.
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