Les nombreuses divagations du fleuve y sont soulignées par un maillage de larges bourrelets alluviaux édifiés au fil des débordements et qui enferment des dépressions marécageuses (marais du Scamandre, de la Grand Mar, de Meyranne).En raison de la proximité de l’eau douce, ces bourrelets étaient le domaine de la forêt. Mais depuis l’Antiquité, l’homme y a installé, à l’abri des inondations, ses cultures, pâturages, habitations et voies de communication.
Les dépressions humides sont, elles, colonisées par le roseau. Les capacités d’irrigation et de drainage développées au fil des siècles ont permis d’étendre les cultures, notamment les rizières, aux zones de pelouses puis aux parties basses marécageuses.
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