Le LIFE INTEGRE MARHA : le premier Life intégré français dédié aux habitats marins des sites Natura 2000A l’échelle nationale (métropole et Corse), ce programme LIFE, porté par l’Office française de la biodiversité (OFB) a pour finalité le maintien ou la restauration d’un bon état de conservation des habitats Natura 2000. Ces habitats sont souvent moins connus que les espèces emblématiques de Natura 2000 mais sont pourtant essentiels au développement de la vie marine et à la productivité des ressources. Le programme vise à renforcer la connaissance, le suivi et la gestion des habitats marins Natura 2000 en collaboration avec les acteurs concernés ainsi qu’à apporter un second souffle à l’ensemble des gestionnaires de sites. Habitat « Grandes criques et baies peu profondes » (Beauduc et Carteau) – habitat « bancs de sable » (Espiguette) Crédits photos : PNRC, GIS Posidonie, Stephane Jamme et Gis Posidonie.
Une durée de 8 ans (2017- 2025)Le LIFE MARHA aura une durée de 8 ans (2017- 2025) pour un budget global de 22,3 millions d’euros (avec 60 % de participation de l’union européenne). Quatorze partenaires scientifiques et gestionnaires d’aires marines protégées sont les bénéficiaires associés du projet dont le Parc naturel régional de Camargue (pour les Zones Spéciales de Conservation « Camargue » et « Bancs sableux de l’Espiguette »). Grâce à ce programme, sur les sites marins qu’il a en animation, le Parc de Camargue va notamment pouvoir :
Crédits photos : GIS Posidonie, PNRC
Vidéo :Un arrêté de protection de biotope pour protéger les herbiers du site Natura 2000 CamargueDans le cadre du Life Marha, des actions dédiées à la préservation des habitats marins ont pu voir le jour. En effet, en 2005, des pêcheurs de Camargue ont découvert l’existence d’un petit herbier sous-marin à la pointe de Beauduc. S’agissant d’une zone alors très fréquentée du site Natura 2000, le Parc de Camargue et le Conservatoire du Littoral se sont lancés dans la mise en place d’un arrêté de protection de Biotope. Cette action a pu être mise en application en 2013. Des interdictions ont alors été prononcés sur ce site comme l’interdiction d’ancrer un bateau, d’utiliser des engins à voile tractée ou encore des engins de pêche à pied. Les résultats de ces dernières années sont significatifs car depuis sa mise en place l’herbier a vu sa surface augmenter : passant de 4.5 hectares en 2013 à 12 hectares en 2021. De plus, cet herbier qui ne comptait au début qu'une espèce de phanérogame marine (zostère naine) s'est diversifié en accueillant la zostère marine, la cymodocée, et la ruppia. -> Lien de la vidéo <-
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